Aller au contenu

Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et notre départ de Venise, qui est fixé au commencement du mois prochain ! —

Pouvais-je prévoir que Venise contiendrait un trésor d’un si grand prix pour moi ? Vous me parlez de ma vie d’hier ! je n’existe et ne veux exister que d’aujourd’hui.

Ici, je crus avoir trouvé l’occasion de tenir parole au marquis. Je fis comprendre au prince qu’un plus long séjour ne s’arrangerait pas trop avec l’épuisement de sa caisse et les faibles ressources que pouvait lui offrir sa cour. J’appris à cette occasion ce que j’avais toujours ignoré, que sa sœur, la princesse régnante de***, lui avait fait passer, à l’insu de ses autres frères,