« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha Ganga’i-ḳlung-gi-bye-ma-ṣnyed-bye-ba-phrag-ḅṛa’gyadi-grangṣ-dang-ṃnyam-par-des-pa. Ce nom prononcé une seule fois absout les péchés de meurtres commis dans toute une existence.
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha Rin-chhen-ṛdo-ṛje-ḍpal-ḅṛtan-zhing-dul-va-pha-rol-gyi-ṣtobṣ-rab-tou-jomṣ-pa. En prononçant ce nom une fois on devient égal en mérite à celui qui a lu d’un bout à l’autre les préceptes royaux[1].
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha g̣Zi-ḅṛdjed-ṇges-par-ṛnam-par-g̣non-pa. Prononcer ce nom une seule fois absout les péchés commis par mauvais désirs, pendant une existence.
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha Rin-chhen-zla’od-ṣkyabṣ-g̣nas-dam-pa-ḍgra-las-ṛnam-par-ṛgyal-ba. Prononcer ce nom une fois efface les péchés qui causeraient des souffrances dans l’enfer ṃNar-med[2].
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha Rin-chhen g̣tsoug-tor-tchan. Prononcer son nom une seule fois suffit à écarter le danger de renaître dans une des mauvaises conditions de l’existence[3] et à faire obtenir le corps très parfait d’un dieu ou d’un homme.
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, le vainqueur de l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha ṛGyal-ba-ṛgya-ṃts’ho’i-ts’hogṣ-dang-ḅchas-par-ṛnam. On dit que la seule prononciation de son nom lave du péché de parjure et de tous les péchés commis par l’esprit (mauvais sentiments), concupiscence, imposture et autres semblables.
« J’adore le victorieux, le Tathāgata, celui qui a subjugué l’ennemi, le très pur, le parfait Bouddha Ts’hei-boum-pa dzin-pa-ṛnam.
- ↑ En tibétain, ḅka. Ce mot signifie « précepte », et ici il se rapporte aux règles établies par les Lamas ; le sens de cette récompense est donc que les suppliants seront comptés parmi les prêtres et jouiront des bénédictions qui leur sont réservées.
- ↑ ṃNarmed est le nom de l’une des plus terribles divisions de l’enfer. Dictionnaire de Csoma et de Schmidt. Sur l’enfer, voyez page 58.
- ↑ Les bouddhistes comptent six classes d’existences. Celles des enfers, des brutes, des Asouras et des Yidags sont les mauvaises ; celles des hommes et des dieux sont les bonnes conditions.