ANNÉE de l’ère chrétienne |
ÈRE TIBÉTAINE | ||||
comptée de 1026 | modifiée de façon à correspondre aux nombres chinois des années du cycle | ||||
Nom | Nom | nom tibétain correspondant au nombre actuel de l’année du cycle | |||
du cycle | de l’année du cycle |
du cycle | de l’année du cycle | ||
1919 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 |
XV |
54 |
XV |
55 |
Terre — Brebis. |
L’autre méthode de supputation du temps a pour base un cycle de deux cent cinquante-deux ans. Elle fut signalée pour la première fois par Georg, « Alphabetum tibetanum » ; Huc en a aussi parlé[1].
Le cycle de deux cent cinquante-deux ans se forme avec les éléments et les animaux ci-dessus ; on donne aux particules masculines ou féminines une valeur séparative et on multiplie ainsi les combinaisons. Les premières douze années du cycle sont marquées par les noms des animaux seulement, les soixante années suivantes (13 à 72) en les accouplant aux cinq éléments (chacun d’eux répété deux fois, comme dans la table qui précède), la période de 72 à 132 est désignée en adjoignant la particule masculine pho aux combinaisons précédentes, celle de 133 à 192 par l’adjonction de la particule mo. De 193 à 252 les années se distinguent par l’emploi alternatif de la particule pho et mo jusqu’à la fin du cycle. Ceci n’est pas complètement clair ; si nous devons comprendre que, dans cette dernière série, les combinaisons masculines alternent avec les féminines, nous retombons simplement dans
- ↑ Huc, Souvenirs, par 366, vol. II. La combinaison des animaux avec les éléments telle que la donne Georgi dans son « Alphabetum Tibetanum », pp. 464-69, est arbitraire ; car de cette façon les éléments se suivent douze fois, tandis que dans toutes les méthodes chronologiques chaque élément ne paraît que deux fois et le suivant le remplace.