À propos de l’Invocation aux Bouddhas de confession, M. P.-E. Foucaux, de Paris, a eu l’obligeance de me communiquer quelques détails tirés d’un exemplaire de cette prière possédé par la Bibliothèque nationale. Le document de Paris, qui n’a pas encore été publié, me permet de suppléer à la lacune de la fin de la première partie de l’original que je possède, et qui a été gravement détérioré ; il montre aussi que la scission en deux parties est une modification arbitraire, car la sentence qui termine la première partie peut se continuer par la phrase qui commence la seconde ; dans l’original que je possède la sentence finale de la première partie est différente de celle du document de Paris.
Pris à la page 7, ligne 3 de l’impression originale, planche V, le document de Paris s’exprime ainsi :
« Quand on ne s’occupera plus que des plaisirs du moment ; quand les crimes se multiplieront ; quand il n’y aura plus de dons volontaires ; quand les nations seront ennemies ; quand la guerre, la maladie, la famine se répandront ; quand la foule s’entassera dans les enfers (ṃNar-med) où sont les criminels : puissent alors les créatures trouver ce ṣDig-bshags-g̣ter-chhos ! La prière du maître ḳLu-ṣgrub se répandra ; les créatures de cette époque de