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Page:Schlick - Gesammelte Aufsätze (1926 - 1936), 1938.djvu/292

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lui attribue, à savoir , mais plutôt que la vitesse résultante devient c si l’une des composantes est égale à . La formule du théorème de l’addition, divisée en deux parties, donne si on y ajoute .

Comme les sommes (complexes additifs) et les ensembles (complexes non additifs) sont des termes corrélatifs, on ne peut pas comprendre l’un sans être clair sur l’autre. Étant donné que nous avons trouvé une grave erreur chez le théoricien contemporain des ensembles en ce qui concerne le concept de somme, nous devons redoubler de vigilance quant à ses tentatives de distinguer le concept d’ensemble de ce dernier.

Ainsi, nous rencontrons toutes sortes de difficultés dans nos efforts pour trouver un usage clair et univoque du mot « totalité ». Nous devons être sceptiques quant à l’utilité des critères indiqués en raison de l’ambiguïté des termes qu’ils utilisent. Par exemple, les vitesses peuvent être considérées comme composables et décomposables, comme nous venons de le voir, mais si quelqu’un affirme que toute vitesse doit être considérée comme un « tout » indivisible, puisqu’il n’est pas possible de distinguer des parties, on ne peut pas le réfuter, mais on peut déclarer que sa façon de parler n’est pas pratique.

La question : somme ou totalité ? ne semble pas être une question de fait, mais une affaire de détermination arbitraire. Nous sommes confortés dans cette hypothèse par la controverse sur la question de savoir si de véritables ensembles ou figures existent aussi dans le domaine de la physique.


    car, lors de la conférence orale de Prague, je n’ai pas du tout fait référence au passage ci-dessus afin de gagner du temps pour d’autres explications. Bien que le signe moins chez Kraus, au lieu du signe plus chez moi, ait pu indiquer une certaine imprécision dans la lecture, mon texte est si clair et si net que le lecteur ne pourra pas expliquer l’affirmation citée de M. Kraus par une erreur (d’ailleurs, dans les circonstances actuelles, une négligence attribuant à l’adversaire exactement le contraire de son opinion réellement affirmée constituerait aussi un manquement grave au devoir littéraire). On peut donc supposer que M. Kraus n’a fait cette affirmation que dans le but de discréditer un courant philosophique qui lui était antipathique.