Page:Schliemann - La Chine et le Japon au temps présent.djvu/18

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En récompense des éminents services de ce nouvel administrateur, le gouvernement lui a donné plein pouvoir d’agir absolument comme bon lui semble en tout ce qui concerne les douanes du pays, et lui a accordé le troisième rang de l’empire, dont les insignes consistent en un bouton qu’on porte sur le chapeau.

Il y a ici neuf rangs, et ainsi neuf boutons différents. Ce rang donne à M. Hart de grands droits, mais non celui de se faire porter en palanquin dans les rues de Peking, parce qu’il n’y a que les mandarins de premier rang qui jouissent de ce privilège. Comme le gouvernement ne peut trouver en Chine le nombre nécessaire d’étrangers, qui, par la connaissance de la langue chinoise, soient qualifiés pour le service des douanes, il fait venir d’Europe et d’Amérique des jeunes gens, auxquels on paye le passage en première classe par « Overland Mail. » À leur arrivée en Chine, on leur donne un an pour apprendre à parler couramment et à lire un peu, et pendant ce temps ils reçoivent 100 taels (900 francs) par mois. Ils commencent ensuite à