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Page:Schliemann - La Chine et le Japon au temps présent.djvu/55

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m’en fis suivre pendant que je nageais dans la rivière, je fus immédiatement suivi par une masse de barques remplies de curieux, qui ne pouvaient comprendre comment je pouvais, sans y être forcé, me soumettre à la fatigue de nager au lieu de rester tranquillement assis dans l’embarcation. La foule ne m’a quitté hier au soir que lorsque je me suis couché et que j’ai éteint ma bougie.

Harassé de fatigue que j’étais, j’ai très-bien dormi sur les dalles de la couchette et je ne me suis éveillé qu’à cinq heures et] demie, au bruit de l’entrée d’Atshon, qui portait du thé, du riz, des œufs durs comme la pierre et du sel.

Après avoir pris ce déjeuner, je sortis avec mon guide pour escalader la muraille ; une foule immense de curieux aux longues queues me tint de nouveau compagnie dès que je mis le pied dans la rue et elle me suivit même sur la muraille jusqu’à la première pente rapide. Là, la peur de se fatiguer l’emporta sur la curiosité et tout le monde me quitta, excepté Atshon qui m’accompagna cavalièrement jusqu’à la première