« Veuillez, je vous prie, insérer dans votre estimable journal ces quelques lignes que j’ai l’honneur de vous adresser, en réponse aux calomnies publiées par la Gazette des Tribunaux des 24 juillet et 21 septembre 1850, sur la foi de son correspondant d’outre-mer. Il est de mon devoir de repousser de semblables attaques, car j’ai eu l’honneur de représenter la Guadeloupe. Membre de l’Assemblée constituante, j’ai défendu autant que j’ai pu les intérêts de mon pays ; aujourd’hui, il m’appartient plus qu’à tout autre, peut-être, de protester contre d’odieux mensonges.
« Je proteste donc, au nom de tous les nègres honnêtes, et je déclare qu’ils n’ont jamais servi d’instruments à qui que ce soit au monde ; je proteste également, avec tout l’amour qu’un nègre peut avoir pour ses