Page:Schoonbroodt - L'autre Suzanne, 1916.djvu/52

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Mme de RYVÈRE. — Merci.

D’ESTINNES (mélancolique). — Il n’y a pas de quoi vraiment.

Mme de RYVÈRE. — Mais, vous resterez dans les limites des déclarations passionnées, des serrements de mains ou de bras… si vous allez jusque-là. Je vous permets même un baiser bien franc dans la nuque, un soir de bal… Vous la bousculerez, ma Suzanne, mais… vous ne la chiffonnerez pas.

D’ESTINNES. — C’est plus facile à dire…

Mme de RYVÈRE. — On dit cela à vingt ans… ou à trente.

D’ESTINNES (baissant la tête). — C’est vrai. Je suis vieux.