τέσσαρες· μία μὲν τὸ τί ἦν εἶναι· μία δὲ τὸ τινῶν ὄντων ἀνάγϰη τοῦτο εἶναι· ἑτέρα ὃὲ, ἥ τι ωρῶτον ἑϰίνησε· τετάρτη δὲ, τὸ τίνος ἕνεϰα. » (Causæ autem quatuor sunt : una quæ explicat quid res sit ; alterna, quam, si quædam sint, necesse est esse ; tertia, quæ quid primum movit ; quarta, id cujus gratia.) C’est là l’origine de la division des causes, généralement adoptée par les scolastiques, en causas materiales, formales, efficientes et finales, ainsi qu’on peut le voir également dans les Disputationibus metaphysicis Suarii, disp. 12, sect. 2 et 3, qui constituent un véritable manuel de la scolastique. Hobbes (De corpore, P. II, ch. 10, § 7) la cite aussi et l’explique. — On retrouve cette division, plus détaillée encore et plus claire, dans Aristote, Métaphysique, I, 3. Il la rappelle également dans son livre De somno et vigilia, ch. 2. — Pour ce qui concerne la distinction si importante entre un principe de connaissance et une cause, Aristote laisse entrevoir qu’il a quelque notion de la chose, car il expose en détail dans ses Analytiques postérieures, I, 13, que savoir et prouver qu’une chose est diffère beaucoup de savoir et prouver pourquoi elle est ; or ce qu’il entend dans le second cas, c’est la connaissance de la cause, et, dans le premier, c’est le principe de la connaissance. Néanmoins, il n’est jamais parvenu à avoir une notion bien précise de cette différence sans quoi il l’eût maintenue et observée dans ses autres ouvrages également, ce qui n’est pas du tout le cas ; car là même où, comme dans les passages cités plus haut, il se propose de distinguer, les différentes espèces de raisons, il perd de vue la différence, si essentielle pourtant, dont
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Apparence
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première énonciation