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CHAPITRE V
conclusion et considération plus haute.
C’est avec plaisir que dans le chapitre précédent
j’ai rappelé au souvenir du lecteur le nom de tous
ceux qui en poésie comme en philosophie ont glorieusement soutenu la vérité pour laquelle je combats.
Toutefois ce ne sont pas les autorités, mais
les arguments, qui sont les armes propres des philosophes :
aussi me suis-je servi exclusivement de
ceux-ci pour établir et défendre mon opinion, à
laquelle j’espère pourtant avoir donné un tel degré
d’évidence, que je me crois pleinement justifié à
tirer la conclusion à non posse ad non esse, dont
j’ai parlé en commençant[1]. Tout d’abord, après
avoir examiné les données fournies par le témoignage
de la conscience, j’ai répondu négativement
- ↑ Voyez page 38.