de leurs relations avec ce Vouloir, les considérant dès lors sans intérêt personnel, sans subjectivité, de façon purement objective, et s’abandonnant tout entière à elles, pour autant qu’elles sont seulement représentations et non plus motifs : alors ce repos, que toujours nous cherchons et qui toujours nous échappe sur le chemin du Vouloir, s’installe en nous d’un coup et de lui-même, et nous connaissons la plénitude du bien-être. C’est l’état affranchi de toute douleur célébré par Epicure comme le souverain bien et comme l’état des dieux ; car, pour un moment, nous cessons de subir la vile impulsion du désir, nous fêtons le sabbath des travaux forcés du Vouloir ; la roue d’Ixion s’arrête.
Peu nous importe alors de voir le coucher du soleil du fond d’un cachot ou des fenêtres d’un palais.
Lorsque, soulevé par la force de l’esprit, l’être humain cesse de considérer les choses de la façon qui lui est habituelle, c’est-à-dire de poursuivre, au fil du principe de raison, leurs relations réciproques, qui finalement aboutissent toujours à son propre Vouloir, et qu’il cesse de voir dans les choses le « où », le « quand », le « pourquoi », pour n’y plus