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Page:Schopenhauer - Pensées et Fragments, 1900, trad. Bourdeau.djvu/134

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II
ESSAI SUR LES FEMMES[1]




Leur destinée. — Beauté passagère. — Précocité, limites de leur
 intelligence. Elles vivent plus que l’homme dans le présent, 
elles sont plus portées vers la pitié que vers la justice ; le
 mensonge est la défense naturelle de leur faiblesse.
Les passions des femmes servent les intérêts de l’espèce. Leur
 rivalité vient de leur vocation unique.
Au fond ce sexe laid n’a pas le sentiment du beau. Si elles 
affectent d’aimer les arts, c’est uniquement par désir de 
plaire.
La dame en Occident.
Le mariage, un piège et une servitude.
L’honneur des femmes.




… Le seul aspect de la femme révèle qu’elle n’est
 destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux
 grands travaux matériels. Elle paie sa dette à la vie non
 par l’action mais par la souffrance, les douleurs de l’enfantement, les soins inquiets de l’enfance ; elle doit
 obéir à l’homme, être une compagne patiente qui le 
rassérène. Elle n’est faite ni pour les grands efforts, ni

  1. P. II. 649.