notamment : « Nous avons vu une forme
noire se relever, et nous avons pu nous rendre
compte que c’était un homme assez
grand et de forte corpulence. Nous avons
entendu presque aussitôt le son d’un timbre
— probablement une bicyclette. »
L’autopsie. — Dans l’après-midi, un médecin-légiste a procédé, à la Morgue, à l’autopsie du cadavre de Juliette S.
Le praticien a constaté que la mort avait été provoquée par strangulation, à l’aide des mains, l’assassin se trouvant derrière sa victime. La langue était fortement serrée entre les mâchoires. Le médecin n’a relevé sur le corps aucune trace de violence.
Juliette S. était douée d’une force peu commune chez une femme. Si elle a opposé si peu de résistance au meurtrier c’est, assurément, parce qu’elle fut assaillie par surprise.
On a découvert l’assassin. — Nous avons raconté que le secrétaire de la duchesse de B. s’était suicidé, à Neuilly, route de la Révolte.
Le désespéré, le baron Jules G., s’était pendu et avait laissé une lettre dans laquelle