Page:Schwaeblé - L’amour à passions, 1913.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 145 —


il disait que, profondément affecté par la mort de la duchesse de B., il mettait fin à ses jours.

Or, un évènement tout à fait extraordinaire s’est produit hier. On a à peu près établi que le baron G. ne serait autre que l’assassin de Juliette S. !

En effet, en procédant à l’examen du corps du baron, le docteur H. avait constaté que le suicidé portait sur une partie du corps que nous ne désignerons pas autrement une étrange blessure.

Or, nous avons dit, en rendant compte de l’examen médical du corps de Juliette S., qu’on avait trouvé dans la bouche de celle-ci un petit morceau de chair. On crut d’abord que la malheureuse, au moment où on l’avait étranglée, s’était tranché un morceau de la langue.

Mais, plus tard, à l’autopsie, l’examen révéla que la langue de Juliette était intacte.

Alors, le Commissaire de police, mis au courant de ce détail, se rappela la blessure constatée sur le baron G.

Le cadavre de celui-ci fut transporté à la morgue, où l’on acquit, bientôt, la certitude

10