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plètement perdu toutes notions de l’honneur…

Il ne restait plus qu’à confronter celles qui avaient vu le baron G. avec la malheureuse Juliette.

À dix heures du soir, trois femmes, Marie X., Toto et la Paimpolaise étaient convoquées au commissariat où on leur montra la photographie du baron.

Elles reconnurent l’homme qu’elles avaient surnommé « le Veuf » ou « Guigne-à-l’œil ». Pour plus de sûreté, l’on décida de mettre les trois femmes en présence du cadavre du baron, à la morgue.

En arrivant au funèbre monument, à onze heures un quart, l’une d’elles, celle qui avait surpris l’assassin, refusa obstinément d’entrer.

Ses compagnes, moins timides, y pénétrèrent à la suite des policiers.

Mises en présence du cadavre, elles le reconnurent formellement.

Marie X. déclara :

— C’est bien l’individu que j’ai rencontré le 31 octobre dans une allée du Bois.