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— Je ne puis, osa-t-elle répliquer, je souffre trop !

— Quoi ! tu rouspètes ! ah bien ! nous allons voir ça !

Et, devant tout le monde, il appliqua un formidable coup de cravache sur un mollet. La jambe se replia sur elle-même, la jeune femme faillit tomber, elle poussa un grand cri, cependant que son visage se contractait de douleur. Elle était tellement hébétée qu’elle demeurait immobile.

Un second coup de cravache la rappela à la réalité. Et la foule des brutes que le premier avait étonnée trouva le second décidément rigolo, et applaudit à tout rompre. Battre une femme, la cravacher ainsi, apaches et pierreuses admiraient cela vivement. Marcus les enthousiasma. D’autant qu’affolée la malheureuse s’était remise à danser sur les pointes, sautant, glissant au hasard, ayant perdu la tête. Au reste, le dompteur la suivait, faisant siffler la cravache.

Enfin, Hélène put s’arrêter.

Elle était à bout de force et de patience. Elle se recula dans le fond de la cage.

Marcus allait présenter son fameux lion.