Page:Schwaeblé - L’amour à passions, 1913.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 62 —


déclara : « C’est un des ovaires de Mme de C… C’est son mari qui a l’autre ! »

Eh bien ! nos chirurgiens viennent de trouver le moyen de remettre ou changer les ovaires !

— Comment, Madame, vous n’avez pas d’enfants ! Le temps de vous enlever un ovaire et de le remplacer par celui d’une femme féconde, et le tour sera joué !

Mais, alors, à laquelle appartiendra et ressemblera l’enfant ? À la locataire ou à la propriétaire ? Que de procès en perspective !

… Qu’on nous permette, à ce propos, une petite digression. On verra que la chose n’est pas nouvelle !

Voici un document authentique (13 Février 1537) :

Arrêt notable de la Cour de Grenoble, donné au profit d’une demoiselle, sur la naissance d’un sien fils, arrivée quatre ans après l’absence de son mari, et sans avoir eu connaissance d’aucun homme suivant un rapport fait en ladite Cour par