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plusieurs médecins de Montpellier, sages-femmes, matrones, et plusieurs autres personnes de qualité convenable.

Entre Adrien de Montléon, Seigneur de la Forge, et Charles de Montléon, Écuyer, Seigneur de Bourglemont, Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, Appeleur et Demandeur en requête du 26 octobre, tendant à ce qu’il fût dit que l’enfant duquel était alors enceinte Magdeleine d’Auvermont, épouse de Jérôme de Montléon, Seigneur d’Aiguemère, d’une part ; et ladite Magdeleine d’Auvermont, Intimée et Défenderesse à l’intervention de ladite requête, d’autre part ; et encore Claude d’Auvermont, Écuyer, Seigneur de Marsaigrie, tuteur d’Emmanuel, jeune enfant depuis né, et ladite d’Auvermont, sa mère, intervenant avec maître Gilbert Malmont, avocat de cette cour, élu pour subrogé-tuteur et curateur audit Emmanuel, d’autre part. Vu les pièces de production et sentence dont est appel, les requêtes desdits de la Forge et Bourglemont, contenant, entre autres choses, qu’il y a plus de quatre ans que ledit seigneur d’Aiguemère n’a connu charnellement ladite dame Magdeleine d’Auvermont, son épouse, ayant icelui, Sieur son mari, en qualité de capitaine de chevau-légèrs, servi au régiment de