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petit squelette, petits muscles, petit cerveau ; c’est là, croyons-nous, une démonstration anatomo-physiologique de la débilité de la femme qui, provenant d’une cellule à développement inachevé, doit se présenter comme un être qui n’est pas fini. »

« L’ovaire et le testicule, enseigne Delbeuf, se sont réservé le privilège de l’immortalité, jetant indéfiniment dans la vie les produits appelés à se développer et à reproduire le type des parents. Mais, entre l’excréteur et l’excrété il y a une opposition de nature sans quoi l’excrétion resterait inexplicable. La génération est le phénomène inverse de la copulation. Par conséquent, si nous disons de l’ovaire qu’il est femelle et du testicule qu’il est mâle, nous affirmons que les produits du premier sont des mâles et ceux du second des femelles ; ce qui veut dire, en d’autres termes, que la femelle est un mâlier et le mâle un femellier. »

Les exemples des vieillards donnant leur sexe sont nombreux.

Mme d’Oranowskaïa rapporte le fait suivant :

En Égypte, une tribu captura quelques centaines de femmes. Pendant le trajet, 482