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On peut l’énoncer ainsi :

L’être le plus faible au moment de la fécondation donne son sexe au produit de conception.

La mère fécondée prémenstruellement ou dans l’aménorrhée, la femme épuisée ou malade donnera naissance à une fille. Le père plus âgé, saturnin, tuberculeux ou alcoolique, l’homme fatigué, surmené engendreront un garçon.

Le parent le plus âgé donne son sexe au produit de conception.

Cette loi suppose donc que l’ovule n’a pas par lui-même de sexe défini.

« Qu’il me soit permis, dit Boissard (1903), d’élever le débat et de porter la question sur un terrain plus général en faisant une excursion dans le domaine physiologique ; l’ovule jeune, au début de sa maturité, est une cellule incomplète, imparfaite, puisqu’elle n’a pas encore acquis tout son développement, qu’elle n’a pas parcouru son cycle.

« C’est pourquoi cet ovule, cette cellule encore imparfaite, lorsqu’il y a fécondation, donnera naissance à un être faible, inférieur, c’est-à-dire à un produit féminin, à