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et pictural semblable à celui des Primitifs, de suivre sa pensée pas à pas, et de contempler en pleine lumière l’incomparable unité de son art.

En parcourant le livre de M. Schweitzer, il semble que nous assistions à l’inauguration d’un monument : les derniers échafaudages, les derniers voiles viennent de tomber, nous circulons tout autour de l’édifice pour en étudier les détails, puis nous reculons jusqu’au point d’où notre œil en embrasse l’ensemble : et nous le jugeons.

Venise 20 octobre 1904.

Ch. M. Widor.