Page:Schwob - Cœur double, Ollendorff, 1891.djvu/119

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d’une prostitution, avec le douloureux sentiment d’une vanité inassouvie. Il ouvrit au public son cœur, et en montra les déchirements ; il traîna sous les yeux de tous le cadavre de Lilith et son inutile image parmi les demoiselles élues ; et de ce trésor forcé par un sacrilège, entre les ruissellements des phrases, retentissent des craquements de cercueil.