Page:Schwob - La Lampe de Psyché, 1906.djvu/229

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— Tu es triste, comme moi, dit Ilsée.

La dame du miroir pleura. Ilsée la baisa et dit : « Bonsoir, ma pauvre Ilsée. »

Et, entrant dans sa chambre, avec sa lampe à la main, Ilsée fut surprise : car l’autre Ilsée, une lampe à la main, s’avançait vers elle, le regard triste. Ilsée leva sa lampe au-dessus de sa tête et s’assit sur son lit. Et l’autre Ilsée leva sa lampe au-dessus de sa tête et s’assit près d’elle.

— Je comprends bien, pensa Ilsée. La dame du miroir s’est délivrée. Elle est venue me chercher. Je vais mourir.