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CHANT QUATRIÈME.
I.
Étranger, si tes pas audacieux ont parcouru les contrées septentrionales de l’antique Calédonie, où l’orgueilleuse reine du désert. a placé son trône solitaire près des lacs et des cataractes, ton âme a éprouvé un plaisir su- — blime, mais triste, en contemplant les vallons incultes et la -cime Ides monts ; en écoutant les torrens rapides qui se — précipitent des flancs des rochers et mêlent leurs voix mugissantes aux cris de l’aigle, au`murmure du lac et au — sifflement des aquilons.
Oui, ce spectacle t’a paru sublime, mais