Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/126

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cèdent pas au terrible rivage qui voit s’élever l’aride crête de Coolin, et qui entend rugir le Coriskin. —

II.

Les guerriers traversoient ces, déserts, lorsque. le son d’an cor et des clameurs répétées frappèrent leurs oreilles. — C’est le cor d’Edward, dit Bruce ; quelle cause a pu déterminer un si prompt retour ? Regarde, généreux Ronald… vois-le s’élancer sur les rochers avec la légèreté du cerf poursuivi. C’est ainsi qu’Echward Bruce précipite toujours ses pas dans les jeux de la pais comme aux jours des batailles… Il nous a vus ; avant qu’il soit auprès de nous, ses cris vont nous instruire des motifs qui l’amènent.

III.

Edward s’écrie : — Que faites-vous ici à la poursuite du chevreuil, lorsq