Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/129

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pour montrer la terre d’Écosse, et qu’il prononçoit pour dernières paroles des malédictions contre son successeur, s’il épargnoit la patrie de Bruce avant que tous les prétendus rebelles fussent e tendus sur leurs sillons ensanglantés. Telle a été sa haine lorsque, renonçant aux paisibles de-meures des morts, il a ordonné à son armée impitoyable de transporter ses ôssemens sur nos frontières comme si son œil glacé pouvoit encore jouir du spectacle de nos infortunes. Telle a été la haine du tyran, cruelle, terrible t éternelIe… comme la mienne.

V.

— Edward, laisse les femmes s’attaquer avec des mots, et les moines avec des malédictions ; l’épée est la seule arme des guerriers. Crois qu’il nous restera- assez d’en nervis vivans pour satisfaire ta haine et ta vengean