Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/135

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romances dans la langue de sa. patrie. De nos jours encore,’quand la clarté de l’astre. des’ nuits se reflète’ sur le rocher et la baie ; quand chaque brise est muette, l’habitant des Hébrides croit- entendre, avec un plaisir. mêlé de crainte, le murmure d’un luth.et la voix d’une captive qui déplore ses malheurs dans une langue inconnue… Ce récit est touchant… mais il a déjà trop’ occupé la harpe du ménestrel… Hélas ! qui peut- passer. près du rocher et de la tour en ruines, sans accorder le : tribut d’un soupir à l’infortunée dont ils rappellent la mémoire ?

IX.

Cependant le pilote a dirigé le-navire vers les montagIIes : de Ronin ; les peuples qui les habitent sont accourus sur le rivage ; leur arc est détendu.. Soumis_ aux lois du lord des l