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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/136

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Iles, ils laissent le pieu des chasseurs pour le fer des guerriers. Bientôt la flamme qui brille sur Scouoreigg appelle ses habitans sous les drapeaux de leur prince, race nombreuse avant que le farouche Macleod vînt dans leur île, armé de la vengeancenote. Vainement la caverne de l’Océan offre un refuge à ses victimes : le chef inexorable en ferme l’entrée avec des bruyères en feu ; d’épaisses vapeurs remplissent le souterrain ; les menaces des guerriers, les gémissemens des enfans, les cris des mères sont vainement entendus ; le chef, n’écoutant que sa rage, entretient les flammes jusqu’à ce que toute une tribu expire dans son dernier asile. Les ossemens encore entassés dans la caverne attestent cette fatale vengeance.