Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/137

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X.

Le navire sillonne• rapidement les flots, semblable à. l’alouette qui fend les airs au retour de l’aurore, ou au cygne _qui traverse l’’onde amère dans un jour d’été. On aperçoit a l’est les rivages du Mull,. Colonsay, Ulva et le groupe des îles qui entourent Staffa, célèbre par le temple de l’Océan ; parmi ses colonnes ignorées, le cormoran. trouve un asile paisible ; le timide veau marin repose sans crainte dans cet édifice merveilleux, que la nature semble avoir voulu élever elle-même à la gloire de son créateur, pour surpasser tous les temples construits par des architectes mortels. Pour quelle autre divinité se seroient élevées ces colonnes, et ces arches se seroient-elles arrondies ? Telle est la pensée solennelle qu’insp