Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/168

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ourd’hui dans cette sainte demeure. — Madame, il n’en est venu aucun de distinction : seulement le page de votre frère est arrivé à la pointe du jour. Je l’ai invité à se rendre à la chapelle où l’on disoit la sainte messe ; mais il a fui plus rapide que la flèche. Des larmes sembloient rouler dans ses yeux.

IV.

A ces mots, la vérité se montra aux yeux d’Isabelle, comme un rayon de soleil échappé de la nue. — C’est Edith elle-même… Sa douleur muette, sa démarche, ses regards m’expliquent assez ce mystère. Ma chère Mona, qu’à l’instant on descende à la baie, qu’on prie le roi de venir dans ma cellule, et d’amener avec lui ce jeune page muet qu’il aime avec tant d’affection. Eh quoi ! madame, ignorez-vous que, dès la point