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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/182

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de lumière. L’oiseau de mer ébloui pousse un cri d’alarme et disparaît sous la vague écumeuse. Le cerf s’enfuit dans les taillis lointains ; et le coq, croyant saluer les rayons de l’aurore, fait entendre son chant matinal. Bientôt toute la plaine paroît enflammée comme si un vaste incendie dévoroit un antique château. — Eh bien ! mon frère, que pensez-vous, dans votre sagesse, de mon rusé de page ? — Qu’on avance toujours, répliqua le roi, nous apprendrons bientôt la vérité, quelle qu’elle puisse être ; car le page et le chapelain n’auroient pu allumer seuls de semblables signaux.

XIV.

Cependant les galères s’approchoient de la côte. — Celle d’Edward s’engagea dans le sable. Alors l’impatient chevalier s’élança dans la mer ; et, ayant de l’eau jusqu’à la ceinture,