Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/188

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rrick, la même lumière colore d’une teinte rougeâtre les montagnes et les vallées, la plage et l’Océan. Mais que ce soit une lumière céleste qui favorisa la descente du roi, ou un feu sorti de l’enfer pour l’attirer à sa défaite et à la mort, ou peut-être encore un de ces étranges météores qui trompent parfais le voyageur égaré, c’est ce que j’ignore… et ce qu’on ignorera toujours.

XVIII.

L’armée de Bruce se dirigeoit dans un défilé hérissé de rochers ; Ronald, fidèle-à sa promesse, donnoit le bras au jeune page, pour l’aider à marcher dans ce sentier difficile.

— Courage, pauvre Amadine (c’est le nom que les pirates avaient donné à leur captif) ! pourquoi ton cœur palpite-t-il ? N’es-tu pas appuyé sur mon bras ? N’es-tu pas réchauffé par les