Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/195

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dans la cour de son château à la chasse du matin. Tantôt il s’entretenoit avec Lorn, tantôt il s’occupoit des chiens et des coursiers. Les palefrois et les chevaux de bataille, dans leur impatience, creusoient la terre avec leurs pieds ; les chiens de chasse aboyaient… Amadine, en entendant la voix trop connue du baron de Lorn, qui se mêloit au bruit des fanfares, crut être abusé par les visions que donne le délire de la fièvre ; ces accens le troublèrent, comme ces sons de douleur que l’imagination du solitaire croit distinguer au milieu du mugissement des vagues et du sifflement des tempêtes. — Mais les paroles des deux Chefs frappèrent bientôt plus distinctement les oreilles du page.

XXIV.

— C’est donc ainsi qu’elle vo