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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/22

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de ces domaines, ton front seul exprime la tristesse, le jour où la fille du noble baron de Lorn donne sa main à l’héritier du puissant Somerled, à ce généreux Ronald, issu d’une race de héros-, le beau, le vaillant, le noble lord des 11es, dont mille bardes ont célébré le nom, qui est l’égai des rois, et qui traite de pair avec l’orgueilleux Anglais. Dans le château des grands, dans la chaumière -les pauvres, chacun parle de -cette. heureuse alliance et s’en réjouit. La jeune fille se pare de ses habits de fête, le pâtre allume des feux de joie ; c’est pour célébrer ce grand jour que le cor de chasse a retenti, que la cloche a tinté dès le matin. Le saint ministre des autels chante l’hymne de reconnoissance ; il n’est-de serf si obscur qui, dans son humble retraite, n’oublie ses chagrins, et, libre du travail journalier, ne veuille prendre part aux plaisirs de ce