Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/233

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— Elle va refleurir, dit-il, ou ma vie se flétrira avec elle. A moi, vassaux de Randolph ! Et ils se précipitèrent, prompts comme la foudre, sur les ennemis. — Sire, dit alors le noble Douglas, le comte Randolph peut à peine opposer un de ses hommes contre dix Anglois laissez-moi lui porter du secours. — Restez à votre poste ; le comte réparera la faute qu’il a commise. Il ne faut point affaiblir notre corps de bataille.

Alors on entendit s’élever le cri de la mêlée. Le cœur du généreux Douglas bondit : — Sire, écouterai-je avec patience ces clameurs, qui peut-être m’annoncent le chant de mort de Moray ? — Eh bien ! va donc, mais hâte-toi de revenir.

Douglas s’élança suivi de son clan. Arrivé au sommet de la montagne, il arrêta sa troupe. Reconnoissez-vous les Anglois taillés en pièces et mis