Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/232

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) Nous nous rejoindrons si le ciel nous seconde ; s’il en est autrement, retourne dans la demeure sacrée d’Arran ; vis avec Isabelle, car le brave Ronald a fait vœu de ne jamais revoir la belle fille de Lorn, objet de ses plus tendres vœux, s’il désertoit le champ de bataille ou la cause de Bruce et de l’Ecosse… Silence… les sons de ces trom- pettes m’appellent !… excuse ce prompt départ ; adieu, adieu. Et il ajouta d’une voix plus basse : — Adieu donc, aimable Edith ; adieu.

XVIII.

— D’oû vient ce nuage de poussière qui s’élève du. côté de l’aile gauche ? cria le monarque au comte de Moray, qui se tenoit à cheval près de lui. Eh quoi, déjà les ennemis ont cerné votre poste ? Ah ! Randolph ! vous avez perdu une fleur de votre couronne ! Alors le comte baisse sa visière.