Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/239

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alheur à la superbe Écosse ! Les cavaliers de Bruce ont mis pied à terre et se tiennent auprès de leurs chevaux. Le bouillant Edward, le pied sur l’étrier et la main sur la crinière de son cheval, pouvoit à peine contenir son impatient courroux ; enfin, les archers anglois s’avancent dans la plaine. — A cheval, braves guerriers ! s’écria-t-il, et au même instant les cavaliers se trouvèrent en selle. Leurs brillantes aigrettes s’agitèrent comme les feux follets qui s’élèvent de la terre. La poitrine défendue par leur bou- clier, ils tiennent la lance en arrêt. Edward s’écrie : — En avant, tombons sur ces misérables, brisons les cordes de leurs arcs !

XXIII.

L’éperon déchire les flancs des chevaux ; ils se précipitent au milieu du corps des archers. Sans retran