Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/240

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chemens pour se mettre à l’abri, sans armes pour les arrêter, les archers ne peuvent résister avec leur armure légère au choc de ces lourdes massues et aux fers de ces longues piques. Leur courtes épées sont inutiles contre des chevaux bardés de fer et des guerriers couverts de cottes de mailles ; ils ont perdu leurs rangs ; le glaive plane sur leurs têtes : on entend les cris de victoire et les plaintes des mourans. Les archers soutiennent quelque temps le combat avec une valeur opiniâtre ; mais enfin, rompus de toute part, ils sont forcés de chercher leur salut dans la fuite.

Cerfs de Sherwood et de Dallom-Lee, bondissez de joie, les arcs brisés à Bannock-Born ne dirigeront plus de flèches contre vous. Que les jeunes filles ornent de feuillage le joyeux mai de Wakefield, et tournent leurs regards inquiets vers le nord ; leur attente