Aller au contenu

Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mots tout le malheur d’Edith en disant e — Elle n’est point aimée.

X.

— Ne me le conteste pas. Trop long-temps j’ai essaÿé d’appeler du nom d’amour ses égards et son respect étudié ; séduite par l’alliance qui me permet de me croire l’épouse destinée à Ronald depuis sa plus tendre enfance ; pendant que son bras combattoit pour l’Écosse ; mon cœur battoit en entendant prononcer son nom, lorsqu’il se trouvoit mêlé aux récits de sa gloire comme un doux parfum au vent d’été. Quel pèlerin entra jamais dans ce château sans raconter quelque haut fait du brave Ronald ? quel ménestrel chanta les héros sur su_ harpe, sans célébrer ses vertus ? Et toi-même, Morag, tu ne racontois jamais rien de glorieux sans terminer ton récit par le nom de Ronald. II vint…