Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/251

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XXXII.

Il retourne sur le champ de bataille, et voit les Anglois en fuite, prisonniers ou sans vie. — Maintenant, dit-il en mettant sa lance en arrêt, me voilà au terme de ma carrière ; encore un effort, ce dernier exploit va mettre fin à ma race. Alors, se levant sur ses étriers, il porte à haute voix ce défi : — Saint-Jacques pour Argentine ! — Quatre de ceux qui poursuivoient les fuyards furent désarçonnés ; mais le brave chevalier reçut un coup de lance qui le frappa au défaut de la cuirasse, et un coup de hache brisa son cimier. Malgré sa blessure, il court sur le vaillant lord de Colonsay, et enfonce dans son sein le fer de sa lance. Le montagnard se débat contre le fer meurtrier qui le fixe à la terre ; il brandit encore son épée, et frappe son e