Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/270

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païennes, et probablement dr la religion des druides.

NOTE 3. — Paragraphe VII.

Barbour raconte avec la plus grande simplicité une anecdote qui prouveroit assez que l’habitude des juremens profanes, devenue par la suite si générale en Écosse, n’existoit à cette époque que dans les armées. Douglas, après le retour de Bruce en Écosse, traversoit le pays montagneux de la Tweddale, près du lac Lisse, quand par hasard il entendit parler quelques personnes dans une ferme, et prononcer le mot de diable ; concluant de cette expression hardie que cette maison étoit habitée par des militaires, il l’attaqua aussitôt, et eut le bonheur de faire prisonnier Thomas Randolph, qui fut dans la suite le comte de Murray, et Alexandre Stuartlord Bonkle : tous les deux se battoient alors pour la cause de l’Angleterre, et étaient venus en Écosse dans l’intention d’en chasser Douglas : ils se rangèrent dans la suite parmi les plus zélés partisans de Bruce.

NOTE 4. — Paragraphe XVII.

On raconte généralement, et plusieurs y ajoutent une foi religieuse, que ce feu étoit réellement l’ouvrage d’une puissance supérieure, et qu’il n’étoit entretenu par la main d’aucun être mortel. L’on ajoute que, pendant plusieurs siècles, la même flamme apparaissoit tous les ans, dans la nuit et à la