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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/83

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CHANT TROISIÈME.

N’avez-vous pas observé le silence profond qui règne sur la forêt, les prairies et les vallées, lorsque le tonnerre vient de gronder soudain dans la nue et que l’écho a ré-pété sa voix lointaine ? Le seigle ne fléchit- plus sa tête dorée dans les riches sillons ; le feuillage mobile du tremble cesse de faire entendre son frémissement monotone ; aucun souffle ne balance les touffes de la giroflée jaune’ qui tapisse les ruines du vieux château, jusqu’à ce qu’en-fin l’orage s’éveille, s’approche avec un murmure sourd, et balaie avec fracas la colline retentissante.