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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/85

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ec un geste farouche : — Me crois-tu donc, dit-il, d’une humeur assez facile pour oublier une guerre à mort, etpour serrer en signe d’animé une main teinte du sang de mon parent ? Est-ce lâ le juste retour d’une ’confiance fondée sur des sermens réciproques ? Je vois bien la vérité du proverbe qui nous avertit de la foi inconstante des, insulaires. Mais, puisqu’il en est ainsi… crois-moi : tu apprendras avant peu que nous savons, dans nos montagnes, nous venger d’un outrage… Qu’on appelle Edith… Où est la fille de Lorn ? Où est ma sœur ? lâches esclaves… Elle et moi nous ne nous exposerons pas plus long-temps à de nouveaux mépris… Venez, Argentine, venez ; nous n’aurons jamais pour allié ni pour frère un ami de Bruce et un ennemi de l’Angleterre.