pour lui dans un pays plus civilisé. Considéré parmi
ses voisins plus paisibles comme un joueur de profession,
un amateur de combats de coqs ou un jockey,
il passait pour un homme dont les habitudes étaient
blâmables, et dont, en général, on devait éviter la
société, mais que cependant on ne pouvait regarder
comme flétri de l’infamie ineffaçable attachée à sa
profession, puisque, assez habituellement, il se conformait
aux lois. Aussi l’indignation excitée contre
lui dans cette occasion ne provenait point de la nature
du fait en lui-même qu’on lui attribuait, puisque
c’était à quoi on devait s’attendre de la part d’un
maraudeur ; mais, de ce que cet acte de violence
avait été commis contre un voisin avec qui il n’avait
aucun sujet de querelle, contre un de leurs amis, et
surtout contre un Elliot, qui était le clan auquel ils
appartenaient presque tous. Il n’était donc pas surprenant
qu’il se trouvât dans la troupe plusieurs
personnes connaissant assez bien les localités, pour
guider et placer bientôt toute la bande sur la grande
esplanade de terrain ferme, en face de la tour de
Westburnflat.