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LES PURITAINS D’ÉCOSSE

— Je ne m’embarrasse pas des ordres d’un têt de terre, poursuivit la vieille whig.

— Holliday ! s’écria Inglis, as-tu des bâillons, mon camarade ? il faut leur fermer la bouche, ou ils nous rendront sourds.

Mais avant qu’on eût exécuté cette menace, un dragon, arrivant au grand galop, vint parler à Bothwell, qui était bien en avant de sa troupe. Dès que celui-ci eut reçu les ordres qu’on lui apportait, il rejoignit ses soldats, et leur ordonna de serrer leurs rangs, d’avancer avec précaution et en silence, attendu qu’ils allaient se trouver en présence de l’ennemi.