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Page:Scott - Oeuvres de Walter Scott, trad Defauconpret, 1836.djvu/452

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CHANT QUATRIÈME.

Note i. — Paragraphe iv.

Comme tous les peuples grossiers, les montagnards avaient différentes manières de consulter l’avenir. Une des plus remarquables était le Taghairm, dont il est question dans le texte. On enveloppait un homme dans la peau d’un taureau nouvellement égorgé, et on le déposait près d’une cascade, au fond d’un précipice, ou dans quelque autre lieu sauvage dont l’aspect ne pût lui inspirer que des pensées d’horreur. Dans cette situation, cet homme devait repasser dans son esprit la question proposée ; et toutes les impressions que lui fournissait son imagination exaltée, passaient pour l’inspiration des habitans imaginaires du lieu où il était exposé.

Note k. — Paragraphe xii.

Le conte romantique d’Alix est tiré d’une ballade danoise très curieuse, publiée dans un recueil de chansons héroïques, en 1591, par Anders Sofrensen.

Note l. — Paragraphe xiii, — Stance 2.

On a déjà observé que les fées, sans être positivement malveillantes, sont capricieuses , aisément offensées, et jalouses de leurs droits de vert et de venaison, comme tous les propriétaires de forêts. Les nains du Nord, dont les fées participent beaucoup, avaient les mêmes prétentions et les mêmes caprices ; leur malice était encore plus rancuneuse.

Note m. — Paragraphe xv.

Il n’est rien de plus connu dans l’histoire de la féerie que la nature illusoire et fantastique des plaisirs et de la splendeur des habitans de ces royaumes enchantés.


CHANT CINQUIÈME.

Note n. — Paragraphe xii.

Les duellistes des anciens temps ne respectaient pas toujours les règles du point d’honneur sur l’égalité des armes : il est vrai que dans les joûtes d’un tournoi on forçait les combattans à n’avoir, autant que possible, aucun avantage les uns sur les autres ; mais dans les duels particuliers c’était une loi moins rigoureuse.

Note o. — Paragraphe xxi.

Chaque bourg d’Écosse, mais surtout les villes considérables, avaient leurs jeux solennels : on y distribuait des prix à ceux qui excellaient à tirer de l’arc, à la lutte, et dans les exercices gymnastiques de cette époque.

Jacques V aimait particulièrement les amusemens populaires, ce qui contribua