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MANON.
Qui doit nous la rapporter dans une demi-heure.
DESGRIEUX.
Et d’ici là… que devenir ?
DUROZEAU, de même à madame Bancelin.
Que vous disais-je ? ce sont des aigrefins qui ne paieront pas.
Mme BANCELIN, bas à Durozeau.
Un dîner de quinze couverts !… (Haut.) Monsieur, je vous invoque, non plus comme ami, mais comme commissaire.
DESGRIEUX.
Un commissaire !…
MANON, le regardant.
Le mien !… (Bas à Desgrieux.) Celui dont je me suis moquée l’autre jour.
DUROZEAU.
Il est de fait que ceci est de ma compétence.
FINALE.
DUROZEAU, s’adressant aux soldats à gauche et leur montrant Desgrieux.
- En prison ! en prison ! en prison !
- C’est un scandale
- Que rien n’égale.
- Il faut payer ! sinon, sinon,
- En prison ! en prison ! en prison !
- De ce fripon j’aurai raison !
DESGRIEUX et MANON.
- En prison ! en prison ! en prison !
- C’est un scandale
- Que rien n’égale.
- Qui, nous ? subir un tel affront !
- En prison ! en prison ! en prison !
- Ah ! c’est à perdre la raison !