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- A la voix brillante et joyeuse ?
(A part.)
- Que vois-je ? ô bonheur !… c’est Manon…
MARGUERITE, bas à Manon.
- C’est le marquis !
MANON, jouant toujours de la guitare.
- Ah ! pour moi quelle gloire !
- Un aussi noble auditoire !
MARGUERITE, bas, à Manon, qui joue toujours de la guitare.
- Y penses-tu ? chanter ainsi ?…
- Et devant lui !
MANON, gaiement.
- Eh oui ! cela me sourit et me plaît.
(A voix haute.)
BOURBONNAISE.
Premier couplet.
- Tra, la, la, la, la, la, la, la, la !
- C’est l’histoire amoureuse,
- Autant que fabuleuse,
- D’un galant fier à bras !
- Ah ! ah ! ah !
(Regardant Durozeau.)
- D’un tendre commissaire
- Que l’on croyait sévère
- Et qui ne l’était pas !
- Ah ! ah ! ah !
- Il aimait une belle !
- Il en voulait !… mais elle
- De lui ne voulait pas !
- Ah ! ah ! ah !
- Or, voulez-vous apprendre
- Le nom de ce Léandre.
- Traître comme Judas !
- Ah ! ah ! ah !
- Son nom ?… vous allez rire !
- Je m’en vais vous le dire