Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 65.pdf/333

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–––––––––Qu’ici j’aimais tant !
–––––––––Le destin avare,
–––––––––Hélas ! m’en sépare,

(Frappant sur sa poche.)

–––––––––Mais tout se répare
–––––––––Avec du talent !
LE CHŒUR.
–––––––––Pour lui point de grâce !
–––––––––Lorsque son audace,
–––––––––De si noble race
–––––––––A versé le sang !
–––––––––De lui qu’on s’empare,
–––––––––Et qu’on les sépare ;
–––––––––Non, rien ne répare
–––––––––Un malheur si grand !

(Le guet, les soldats, le commissaire entraînent Desgrieux et Manon de deux côtés différents. Le marquis est retombé entre les bras de ses amis. Désordre général.)